[Nanase Futatabi & Otomen] (Ou pourquoi on se fout de notre gueule)

Dans la liste interminable de dramas que j'ai regardé, on retombe souvent sur le même archetype de mise en scène et de scénario. Alors bien sûr, pour ceux qui conaissent bien, vous savez autant que moi que la télévision japonaise c'est pas le must (comment ça la notre non plus??). Il est plutôt facile de critiquer les dramas, parfois kitch et mal joués, mais ne vous attendez pas à des remarques méprisantes de ma part, les doramas sont ma drogue^^.

Cela dit, cela ne veut pas dire que je n'ai pas le droit d'en rire. C'est pour ça que je vais vous parler de deux dramas que j'ai regardé tout récemment : Nanase Futatabi et Otomen.

Tout d'abord Nanase Futatabi. Pour faire court, c'est l'histoire d'une télépathe qui se cache de la société avec d'autres personnes comme elles, et dont les grandes facultés vont tous les mettre en danger. Franchement, j'ai beaucoup aimé l'esprit, à la fois sombre et romantique, un peu à la Vampire Host. J'étais presque prête à la placer dans mon argenterie. Mais, comme fût la fin de Vampire Host, rien ne se passe comme prévu, et en l'espace de 20 minutes, tout le monde meurt =D. Ou comment le pauvre scénariste de chez TBS a du bacler son projet pour fin Décembre et qu'après tout c'est teeeellement plus pratique de passer tout le monde à la chevrotine! Toi, tu t'es tapée quatre putains de nuits blanches pour finir ton drama avec impatience, tu te démaquilles plus, tu manges plus, pour qu'au final tu te retrouves à trois heures du mat' avec du mascara qui fond sur tes joues tellement que tu ressembles à un ange de la mort et que tu restes à sangloter devant ton écran pendant une demi-heure, WTF?!                                      Hum. Pardon. Tout ça pour dire que je n'aime pas ce travail de lopette. 

Passons maintenant à Otomen. Si vous conaissez la légende ce sera plus simple, pour à nouveau faire court, c'est l'histoire ( c'est fou comme c'est original x)) d'un jeune garçon très viril qui est le meilleur de son équipe de kendo, a les meilleures notes, le plus beau, bref, le prince charmant. Sauf qu'en réalité il cache sa vrai nature: Celle qui aime faire de la couture, de la pâtisserie, les peluches, et les shojos. Mais évidemment personne ne connait cette facette. Et il va tomber progressivement amoureux d'une fille qui est le total inverse de lui, très féminine en apparence, mais qui boit des oeufs frais pour le petit dèj' et fait de la boxe depuis son plus jeune âge. 

Le truc, c'est qu'à partir du moment où on tombe dans la comédie, donc l'inverse de Nanase Futatabi, il est difficile de ne pas avoir droit à ces fameuses scènes de droit chemin. Vous savez, celles qu'on retrouve dans Gokusen, Gakkou ja Oshirarenai, My Boss My Hero, et autres. Elle ne sont pas aussi débilement profondes que leurs équivalents américains, mais elles sont quand même pas mals. Des scènes où le personnage principal, après un épisode où il y a le festival de la culture, un concours de cuisine, des examens et autres, apprend une leçon de morale profonde et sincère sur le monde. "Même si parfois c'est dur, il ne faut jamais baisser les bras." "Même si j'ai une nature de gros méchant, au fond je veux être gentil avec mes camarades!", "L'amour est le don le plus précieux de la jeunesse." 

Pas que j'aime pas ça, mais faudrait parfois un peu freiner la dose. Vous croyez pas? ;)

Sur ce, bonne journée! ^^

百合

Comments

[Michiyo-chan]

Et oui, comme dans toute chose, il y a du bon, et du moins bon :p